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Club Communication de l'Université de Ngaoundéré
U.N. Mirror N° 16
bulletin d'information de l'Université de Ngaoundéré

Ecole vetérinaire
la première cuvée sur les bancs

interview exclusive du Pr Zoli Pagnah André
directeur de l'Esmv
"Tout est à construire pour ce qui est de l'Esmv"

Retro: 42e fête de la jeunesse sur le campus de Dang

Reportage: Dang by night
L’école des sciences et de médecine vétérinaire sort des fonds baptismaux.
1- Quand sonnent
les carillons de la rentrée
Le concours d’entrée du 21 décembre 2007 qui s’est déroulé dans les cinq villes universitaires - Ngaoundéré, Yaoundé, Douala, Dschang et Buéa - a vu la participation de 241 postulants. Par la suite, c’est le communiqué radio presse N° 08-0017/MINESUP/DDES du ministre de l’enseignement supérieur portant publication des résultats qui dévoile les noms des heureux élus de la toute première promotion. 39 élèves sont alors admis à prendre une inscription à l’Esmv, soit 38 sur admission directe et un seul sur étude du dossier. Un effectif que l’administration universitaire entend accroître en fonction des capacités d’accueil et des moyens disponibles. L’ouverture de l’école aux étrangers sera effective dès l’année prochaine. En attendant, les 39 élèves de cette première promotion ont reçu les premiers enseignements depuis le mardi 12 février 2008.
Le corps enseignant est constitué d’éminents universitaires à l’instar du Pr OUMAROU Bouba, du Pr BEKOLLE Rolland Bayard, du Dr MEBANGA SASSA Aristide, du Dr GAMBO et du Dr NOMI pour ne citer que ceux-là. Les droits universitaires sont de 50 000FCFA pour les étudiants sur admission directe et d’environ 1 000 000 FCFA pour ceux admis sur étude des dossiers.
2 - Au commencement
était le décret…
Créée par décret présidentiel n° 93/036 du 19 janvier 1993 portant organisation administrative et académique de l’Université de Ngaoundéré, l’Esmv vient d’être portée sur les fonds baptismaux, 15 ans après sa création. Mieux vaut tard que jamais pensent en cœur bien d’observateurs avertis. C’est en effet, le 30 octobre 2007 que le Minesup, sur hautes instructions du premier ministre chef du gouvernement a pris l’arrêté portant ouverture de l’Esmv. L’école est née de la volonté du chef de l’Etat, promoteur de la nouvelle gouvernance Universitaire. Toute chose qui vise à maximiser l’offre de formation académique et l’employabilité des étudiants.
3 - Une école aux grandes ambitions
L’Esmv rêve déjà de devenir un pôle d’excellence et de référence au Cameroun et même dans la sous région Afrique Centrale. L’avènement de cette institution permettra désormais au Cameroun de former ses futurs médecins vétérinaires sur place au pays. Une institution analogue existe en Afrique de l’Ouest, notamment l’école inter-Etats des Sciences et de médecine vétérinaires de Dakar au sénégal. Elle a le mérite d’avoir été la case de passage obligé pour la quasi-totalité de tous ceux qui exercent comme médecins dans ce domaine.
4- Une Ecole et des élèves finalement S.D.F ?
On ne saurait répondre de façon péremptoire à cette question, car le problème des locaux demeure l’une des priorités de l’Esmv en attendant la réhabilitation du site de Belel. Le Directeur de ladite Ecole a provisoirement pris ses quartiers au vice rectorat chargé des enseignements (VRE), en attendant de regagner bientôt les locaux de l’ancien centre médico-social. Pour ce qui est des
enseignements, ils se déroulent tant bien que mal dans l’une des annexes de l’amphi 750. Selon certaines sources, quoi qu’il en soit, les deux premières années se passeront sur le campus de Dang.
5 - 151 300 000 FCFA, un budget quelque peu lilliputien…
Lors du dernier conseil d’administration de l’Université de Ngaoundéré tenu le 25 janvier 2008, un clin d’œil a été fait à l’Esmv. Si le budget de l’Université s’élève à 5 301 654FCFA, celui de l’Esmv est de 151 300 000 FCFA, un budget sans doute modique si l’on s’en tient aux charges à couvrir. Comme priorités figurent, l’enseignement, la réhabilitation du site de Belel (35 000 000 fcfa), l’achat d’un véhicule tout terrain 4x4 (30 000 000 fcfa), l’achat du matériel didactique etc.

6 - Médecine vétérinaire, un créneau porteur
Au bout de six années d’études, de nombreuses opportunités s’offrent aux vétérinaires, tant dans le secteur public que dans le secteur privé.
Dans le secteur privé, le vétérinaire peut opter de s’installer en clientèle privée en ouvrant un cabinet pour le soin des animaux ou encore une pharmacie pour la vente des médicaments vétérinaires. Il peut aussi travailler avec des grossistes qui font dans le domaine de l’import et de l’export des produits alimentaires ; avec des ONG pour la conception et la formation ou encore avec des laboratoires et abattoirs industriels pour l’inspection et le contrôle de la qualité. Il peut aussi participer à accroître la production des animaux domestiques ou de rente comme dans les fermes avicoles par exemple.
Le vétérinaire peut tout aussi aspirer à la fonction publique dans le domaine de la faune sauvage, de l’encadrement du monde rural, de l’inspection agro-alimentaire, de l’enseignement et même dans le domaine de la recherche dans des institutions comme l’Irad. Le vétérinaire peut aussi servir dans l’armée en soignant les chiens et les chevaux de la garde présidentielle.
Au regard de ce riche potentiel, on comprend que les élèves de l’Esmv ne sont pas des chômeurs potentiels. Loin s’en faut. Quelques vétérinaires célèbres le montrent à suffisance. Le Dr Hamadjoda Adjoudji, Pca de l’U .N, secrétaire général adjoint du comité central du Rdpc; Le Dr Mebanga Sassa Aristide, ancien Directeur des affaires financières de l’Université de Ngaoundéré, et actuel Dcou de la même institution etc.
Par Mathurin Petsoko


INTERVIEW
Pr. André Zoli Pagnah, comment se porte l'établissement dont vous avez la charge?

L'Ecole des Sciences et des médecines vétérinaires qui est ouverte le 30 octobre dernier se porte bien, autant qu'un nouveau né qui n'a que quelques mois. L'école n'est pas encore tout à fait indépendante comme pour un nouveau né. Les cours ont démarré normalement.

Vous êtes encore peu nombreux à encadrer vos nouveaux élèves, à quand les nominations de vos collaborateurs?

Vous savez, la nomination ne dépend pas du Directeur et on ne le consulte pas avant de le faire. Tout cela dépend de la tutelle. Même si pour l'instant nous sommes très peu nombreux, c'est avec joie que j'attends ces nominations et j'espère qu'elles vont vite arriver.

Cela ne semble pas vous poser tout de même de grandes difficultés ?

Nous avons organisé le concours il y'a bien longtemps, les premiers étudiants ont été retenus. Et il fallait bien entamer avec les leçons, puisque nous n'avons pas le droit de laisser traîner les étudiants. Il fallait que les enseignements commencent le plutôt possible, ce qui est d'ailleurs fait depuis le 12 février. Seulement, comme je viens de vous le dire, il y'a encore un manque de personnel, je n'ai pas d'enseignants permanents ou d'enseignants appartenants à l'école. Officiellement je suis le seul pour l'instant. Si les cours ont commencés, c'est que j'ai fait appel à des vacataires qui nous viennent essentiellement de la faculté des sciences de l'Université de Ngaoundéré.

On sait que l'Esmv a son site à Bélél, mais actuellement vous êtes sur le campus de Dang. Qu'est-ce qui explique cela?

Peut être que je ne suis pas très clarifié pour répondre à cette question. Elle mériterait d'être posée à des personnes plus compétentes. Pour l'instant je me contente du site sur lequel on m'a demandé de démarrer avec les cours, à savoir de site de Ngaoundéré. Et si je m'en tiens à la hiérarchie, on m'a fait comprendre que l'école aura deux sites dont celui de Bélél et celui de Ngaoundéré. Pour l'instant, nous démarrons où le matériel de travail est disponible, donc à Ngaoundéré qui nous prête volontiers des locaux pour les cours et des bureaux pour l'Administration.

Quelles sont les difficultés que vous rencontrez?

Nous n'avons pas pour l'instant à parler d'une salle de cours propre à nous. La salle que nous utilisons actuellement est une annexe de l'amphi 750 que le rectorat nous a volontiers prêté. Nous avons aussi l'ancien centre médico-social pour l'administration. Donc, tout est à construire pour ce qui est de l'Esmv.

Peut-on avoir une idée du budget alloué à votre école et quelles sont vos priorités?

L'enveloppe officielle est de 151.300.000 Fcfa. Ma priorité, c'est de faire de notre école, une école professionnelle et que les enseignements soient assurés à 100%. Ne disposants encore pas d'enseignants, nous sommes obligés de faire appel à des vacataires qui doivent être rémunérés. La seconde priorité est celui de l'achat du matériel didactique, de l'équipement des bureaux, des tables bancs pour les salles de classe, parce que comme vous le savez, la formation en médecine vétérinaire coûte très chère. Il y'a des équipements spécifiques qu'il faut acheter dès la première année. Les microscopes et autres matériels représentent le prix à payer pour une formation de qualité.

Quels sont les débouchés lorsque la première promotion sortira de cette école ?

Il faut dire qu’après six années de formation, des médecins sortiront de cette école avec plusieurs missions, dont la première consiste surtout à soigner les animaux domestiques en priorité. Leur passion en tant que médecins vétérinaires, ce sera surtout les bovins, les chevaux, les petits ruminants, les animaux de compagnie, etc. Ils auront aussi pour rôle essentiel de favoriser l’accroissement de la production des protéines d’origine animale pour répondre aux besoins des populations camerounaises, et pourquoi pas, celles des pays voisins. Ensuite, il faut comprendre que ce sont ceux-là même qui sortiront d’ici qui vont assurer la recherche comme à l’IRAD par exemple d’une part, et l’enseignement aux générations avenirs. Les meilleurs de chaque promotion seront recrutés pour enseigner les suivants. Enfin, on peut rencontrer des vétérinaires même dans les domaines aussi variés que la diplomatie et la politique. C’est le cas du Dr Hamadjoda Hadjoudji, le Président du Conseil d’Administration de l’Université de Ngaoundéré, qui a été pendant plusieurs années membre du gouvernement.

A quand l’ouverture de l’école aux étrangers ?

Normalement, cela se ferait déjà dès cette année. Nous nous serions certainement attendus à des dossiers des étrangers qui pouvaient composer si l’information avait été bien relayée aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger. A mon avis, c’est que les choses se sont bousculées de telle sorte que beaucoup n’ont pas eu à entendre parler du lancement du concours. On attend l’année prochaine, ce sera certainement fait au niveau de la sous région.

Carte postale :
Belel, un village au bout du monde
En dépit de son enclavement, cette localité reste une zone d’élevage par excellence du cheptel bovin

Belel est l’un des 8 arrondissements que compte le département de la Vina. Cette localité est située à environ 200km de la ville de Ngaoundéré, soit 3 à 4 heures d’un périple kafkaïen sur cette route non bitumée. Un véritable parcours du combattant pour celui qui effectue ce trajet pour la première fois surtout en saison des pluies. Le bitume commence à environ 1 km du site de l’école qui, en toute vraisemblance était jadis un camp de logement appartenant à une société ayant participé à la construction du pipe line tchado camerounais. Le visiteur qui y arrive est tout de suite frappé par la beauté des lieux, quelques conteneurs et des constructions qui présentent pour le moins, une architecture moderne. Le choix de Ngaoundéré et de Belel n’était pas fortuit ; on dirait. Zone par excellence d’élevage avec ses vastes pâturages, l’Adamaoua constitue le plus grand cheptel de bovins au Cameroun.
Seulement, il ne faut pas se méprendre. La médecine vétérinaire ne se limite pas qu’aux bovins ; car, qui dit médecine dit clinique dans laquelle on doit pouvoir rencontrer plusieurs types de malades : bovins, ovins, caprins- à moins qu’il ne s’agisse d’une clinique spécialisée-
A ce manque de diversité d’animaux s’ajoutent les difficultés liées à la qualité des infrastructures, à l’accès au site, à l’éloignement, bref, à son enclavement. On peut enfin évoquer le sempiternel problème d’insécurité avec notamment les coupeurs de route dans la région. Des raisons qui font croire que la délocalisation effective aura du chemin à faire.



Retro
42e fête de la jeunesse
faste et sollennité sur le campus de Dang
Le savoir faire des cop's exposé
Le Minjeun s'offre un tête à tête avec la jeunesse universitaire
Concertation
Des membres du gouvernement face aux cop’s de Dang

Le choix de la province de l’Adamaoua pour le lancement des activités préparatoires à la 42e fête de la jeunesse a donné l’occasion au ministre de la jeunesse, Adoum Garoua, à celui de l’emploi et de la formation professionnelle, Zacharie Perevet, ainsi qu’à deux représentants respectifs du ministre de l’enseignement supérieure et celui des petites et moyennes entreprises, de créer une atmosphère de dialogue entre le gouvernement et la jeunesse estudiantine.
C’est une salle pleine d’étudiants qui a donc accueilli les ministres ce jour, 04 février ; à leur arrivée à 14h30 ; et la suite s’est déroulée sans trop de protocole. Après le mot de bienvenus de M. le Recteur, le Pr Paul Henri Amvam Zollo, le Minjeun s’est donné la charge de préciser l’objet de la rencontre. Il était question de présenter aux étudiants de Dang les programmes et projets mis sur pied par le gouvernement camerounais en faveur de l’insertion de la jeunesse, fer de lance de la nation, dans le monde de l’emploi. Cet objet, il faut le noter, est relatif au thème choisi pour la célébration de la fête de la jeunesse, à savoir « Jeunesse, patriotisme et participation au développement ».
Pour le compte de son ministère, le ministre de la jeunesse a choisi de présenter deux projets phares : le Projet d’Appui à la Jeunesse Rurale et Urbaine (PAJER-U) et le Projet d’Insertion Social par la Fabrication du Matériel Sportif (PIFMAS). Ces deux projets lancés le 1er novembre 2007, consistent à apprendre aux jeunes non scolarisés, ou déscolarisés, âgés de 15 à 35 ans, à monter des projets de création d’entreprise grâce à une formation appropriée. Ces projets, suivis et financés par les bailleurs de fonds de l’ordre de 250.000 à 2.000.000 de Fcfa pour les petites entreprises, et de 2 millions à 25 millions pour les moyennes, visent à réduire le décalage qui existe entre l’offre d’emploi et la demande.
Selon Zacharie Perevet, le Cameroun compte 8 millions d’actifs dont 600.000 seulement sont employés. 400.000 dans le secteur privé et 200.000 dans le public. La lutte contre cette alarmante réalité doit donc nécessairement passer par la promotion de l’auto emploi.
Et pour la représentante du ministre de l’enseignement supérieure, madame Enow Laffon, l’heure est venue d’orienter la formation académique vers des enseignements plus professionnalisant.
C’est bien cet engagement qui explique, selon elle, la création de plus en plus importante des écoles supérieures de formation professionnelle, et l’instauration du système Lmd dans les Universités du pays. Le représentant d ministre des petites et moyennes entreprises, quant à lui, insistera sur la nécessité d’une adéquation entre les enseignements dispensés et l’emploi visé pour qu’à la fin de sa formation, l’étudiant soit un produit directement utilisable sur le marché du travail.
Deux témoignages d’opérateurs économiques viendront éclairer les sentiers de compréhension des participants à cet entretient sur la création d’entreprise. Cela donne par la même occasion une dimension pratique à la rencontre du jour. Dans la prise de parole des étudiants, l’on aura surtout remarqué le retour comme un leitmotiv du problème de chômage, des bourses académiques, et la situation de l’Ecole Normale Supérieure de Maroua, dont la construction débutera au cours des tous prochains mois selon la représentante du Minesup.
Au sortir de cette communion, l’important aura surtout été l’établissement du fil de communication entre les étudiants, bailleurs de projets et le gouvernements ; fournisseur de fonds. La finalité étant la lutte contre le chômage et la pauvreté.
Par Samson SAMSI

Initiatives jeunes
Le dynamisme de la jeunesse universitaire sur fond d’exposition
Les ministres Adoum GAROUA et Zacharie PEREVET ont visité et encouragé la foire promotionnelle d’initiatives des cops.

L’agora de l’Ensai/Iut connaît en ce 04 février 2008, jour de lancement officiel des manifestations marquant la célébration de la 42e édition de la fête nationale de la jeunesse, une véritable ambiance de fête foraine. Et pour cause, le ministre Adoum Garoua de la jeunesse -qu’accompagne Zacharie PEREVET de l’emploi et la formation professionnelle- séjournent sur le campus de l’université des bords du lac. Sont inscrits en bonne place dans son agenda, la visite de la foire promotionnelle des initiatives des cops et l’entretien avec la jeunesse universitaire. Le cortège qui s’ébranle sur le campus de l’Université de Ngaoundéré (UN) est aussi constitué d’autorités administratives et culturelles de la province de l’Adamaoua, ainsi que des magistrats municipaux. La forte présence de la communauté universitaire au premier rang de laquelle le Recteur, confère à la cérémonie protocolaire une coloration de grands jours.
L’exposition qui est offerte au parterre d’autorités en visite sur le campus de Dang est digne d’une véritable foire d’exposition d’œuvres artistiques et industrielles. Diverses productions artisanales: tableaux, sculpture, dessin, couture, menuiserie, alimentaires et agricoles. Electroniciens, économistes, techniciens en maintenance et informaticiens ne sont pas en reste. Visitant tour à tour l’ensemble des stands, Adoum GAROUA et Zacharie PEREVET prodiguent encouragement et conseils pratiques. Au-delà des simples échanges avec les membres du gouvernement, ce fut l’occasion pour les cops talentueux et créatifs de « se faire connaître et d’obtenir d’éventuelles subventions pour se propulser dans le monde des affaires ».
L’apothéose survient lorsque le patron du ministère de la jeunesse et son collègue de l’emploi et de la formation professionnelle se déploient à l’Amphi 750 où s’ouvre un tête-à-tête avec la jeunesse universitaire autour de la problématique de son intégration dans le tissu socio-économique.

Salomon KANKILI



Lagdo
Mission difficile pour l’hôpital de district
A l’issue de la cérémonie d’inauguration des locaux du Capp Nord, à Garoua, le secrétaire d’Etat à la Santé Publique et l’ambassadeur de la France au Cameroun Jean François Valette et leurs suite au rang desquels des représentants du Fond des Nations Unis pour la population (Unfpa), ont mis le cap sur la localité de Lagdo. Un arrondissement situé à 70 km de la ville de Garoua et dont le seul nom rappelle à plus d’un le fameux barrage, œuvre des chinois. Le court séjour de leur excellence avait pour but de visiter l’hôpital de district de Lagdo. Ce qui a permis de tâter du doigt les réalités locales et surtout de mesurer le travail déjà accompli. Pour l’ensemble du corps médical, la mission assignée à cette formation sanitaire est bien difficile parce que la localité de Lagdo est bien particulière de part sa géographie et le mouvement démographique très instable. En effet, c’est affirme t-on plus de 16 000 âmes qui sont disséminées dans l’arrondissement et dont 10 000 environ habitent les îlots. Ils vivent pour la plus part de la pêche et de l’agriculture. Et durant la période où l’activité de pêche est intense, des villages entiers se vident pour voir parents et enfants se ruer vers les zones de pêche. Ce mouvement de personnes n’est pas pour faciliter la tache affirme le docteur Roger Guy Kamga, chef de service de Santé de district de Lagdo « nous faisons face à des difficultés énormes pour mener à bien notre mission. Il serait nécessaire que nous puissions être équipé en pirogue à moteur, en ambulance et autres matériels roulant afin de nous rapprocher des populations et leur dispenser des soins. Il y en a qui vivent dans les îles ou encore de l’autre coté du l’étendue d’eau et il faudrait bien aller mener des campagnes de sensibilisation la bas. » Malgré cela des efforts sont fournis au quotidien tente de rassurer le médecin. Ce que vient corroborer le directeur de l’hôpital de Lagdo, le docteur Chinmou Daouda qui toutefois attend beaucoup de cette visite pour la structure qu’il dirige. « Notre hôpital à besoin d’une clôture, il faut se doter d’un kit d’urgence pour césarienne et équiper la maternité en boîte d’accouchements, la formation du personnel lequel est d’ailleurs insuffisant s’avère nécessaire » laisse t-il entendre. Le programme national de lutte contre le paludisme à travers ses campagnes de distribution de moustiquaires a permit la régression des cas de paludisme. C’est environ 25 000 moustiquaires imprégnées qui ont été distribuées. L’action d’autres organismes qui font dans le domaine de la santé, à l’instar du Care, conjuguée à celle du ministère de la santé publique milite à ce que le droit à la santé ne soit plus un vœu pieux.

Bruno Patchoaké, Journaliste
L'oeil du Sahel Cameroun
Club Communication de l'Université de Ngaoundéré
Président: Bruno Patchoaké
Rédacteur en Chef Aboubakar Saïdou
Rédacteur en Chef adjoint chargé de la presse: David Wanedam
Rédacteur en Chef adjoint chargé de l'info Radio: Maturin Petsoko
Rédacteur en Chef adjoint chargé des Programmes: Jacques Tegang Dama
Conseiller Technique:Dieudonné Gaïbaï, Jean Claude Napani
Infographe: Nenpanbé Nass (Nass Design)Anrakang Assakaï
BP 454 Ngaoundéré Cameroun
Tél: 237 77 16 82 23



Site du club communication de l'Université de Ngaoundéré (Société - Associations)    -    Auteur : Dieudonné - Cameroun


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dernière mise à jour : 2014-06-08

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