Problemes des repliques a gaz :
Le problème avec les lanceurs d'époque était l'encombrement des bouteilles à air comprimé utilisées afin de faire tirer les répliques. Parfois des réservoirs internes sont réalisés dans les répliques, voire le chargeur lui-même, améliorant le réalisme de l'objet. Mais l'utilisation de l'air à haute pression demande beaucoup de sérieux et de qualité de fabrication ce qui réserve alors ces répliques à un petit effectif de passionnés.
À la fin des années 1980 toutes les répliques d'airsoft fonctionnent au gaz basse pression (10 bars) ou à l'air comprimé.
Les cartouches de gaz comprimé (en airsoft, appelées "sparklets", identiques à celles utilisées en restauration pour certaines bouteilles de soda ou de crème chantilly) ne mesurent pas plus de 5 cm, contiennent du CO2 et se logent dans la poignée des pistolets ou les chargeurs et peuvent "tirer" environ 250 coups sans recul de la culasse ou 80 coups avec le recul de la culasse pour plus de réalisme ( en anglais : "gas blow back" abrégé en GBB, voir plus loin). Tout cela dépendant néanmoins du poids de la culasse (plus celle-ci est lourde, plus il faut de gaz pour la mobiliser), faisant ainsi varier le nombre de coups possibles avec une seule charge de gaz.
La plupart des répliques à gaz utilisent cependant un dérivé du Propane contenant un additif (souvent un lubrifiant). Ce gaz est contenu dans des bouteilles de formats variés type aérosols, allant de 450 ml à 1 l, que l'on utilise pour remplir les réservoirs contenus dans les chargeurs des répliques (la bouteille n'étant désormais plus solidaire du lanceur). L'inconvénient est l'autonomie réduite et la puissance plus faible que le CO2, sans compter le fait qu'il faille transporter la bouteille sur soi pour recharger son lanceur durant la partie, ces bouteilles ayant approximativement le gabarit d'une bouteille d'eau minérale de taille moyenne. Pour le CO2, il faut également transporter les cartouches (métalliques) qui font un bruit très caractéristique en s'entrechoquant, à moins de les disposer séparément, par exemple sur une cartouchière pour munitions de calibre 12. Il est en outre plus long et compliqué de recharger un lanceur à CO2 qu'un lanceur à gaz butane.
Toutefois, pour les aficionados du réalisme ou par simple sens pratique, il existe de petites réserves de gaz ayant l'apparence de grenades de tous types et modèles (offensive, défensive, grenade de saturation sensorielle "flashbang"...). Ces réserves permettent de remplir plus ou moins cinq chargeurs selon leur contenance. Le principe étant là encore de transférer le gaz contenu dans une bouteille dans cette grenade de la même manière qu'on le ferait pour un chargeur, offrant ainsi deux principaux avantages :
-le joueur dispose d'une réserve de gaz plus facile à transporter qu'une bouteille d'un litre
-cet objet ne portera pas préjudice au réalisme d'une tenue, voire lui apportera un certain cachet
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